Bienvenue dans la famille EDUNOV
single

La mobilité internationale, Un plus dans le parcours personnel de l’étudiant

De manière générale, dans le domaine de l'économie internationale et mondialisée, la mobilité internationale peut désigner les flux de capitaux, personnes ou marchandises qui circulent dans le monde. Mais plus particulièrement la mobilité internationale nous concernant ici, est celle des personnes, plus précisément des étudiants. Le choix de suivre à l’étranger une partie de sa scolarité est un choix lourd d’investissement personnel : apprentissage de la langue, ou tout au moins de l’anglais, à un niveau permettant de suivre les cours ; adaptation à un système d’enseignement différent, capacité à nouer des relations avec des étudiants d’autres cultures. La grande majorité des témoignages soulignent cependant le caractère très positif d’une telle démarche. Les avantages les plus fréquemment cités sont les suivants :

  • • Une expérience d’autonomie
  • • Une expérience culturelle
  • • Un cursus valorisé
  • • De possibles suites professionnelles

 Les facteurs d’attraction de la mobilité étudiante

Les facteurs d’attraction d’un pays donné pour un étudiant étranger est lié aux :

  • • Facteurs éducatifs
  • • Facteurs pratiques
  • • Facteurs culturels

 La dimension globale de la mobilité étudiante

Dans les pays de l’OCDE, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur s’élève à environ 2 millions en 2003, soit un doublement en vingt ans. À l’horizon 2025, ce chiffre devrait être multiplié par 5. Il y a donc une réalité globale de la mobilité étudiante pour l’enseignement supérieur et la recherche, avec des phénomènes de concurrence entre établissements voire entre pays. De nombreux États, soucieux de conserver leur compétitivité, ont d’ailleurs mis en place des dispositifs visant à attirer et à conserver un « réservoir » d’étudiants en particulier dans les domaines scientifique et technique.

 Réalités de la mobilité étudiante en France

En 2007, la France accueillait 260 596 étudiants étrangers, ce qui la place parmi les cinq premiers pays de l’OCDE en nombre d’étudiants accueillis. Cette forte présence à ce niveau se retrouve dans la plupart des pays de l’OCDE avec une place particulière pour les États-Unis, largement en tête dans l’accueil des doctorants. D’autres pays tels que la Suisse, la Belgique où le Royaume-Uni, sont également très attractifs pour les étudiants de haut niveau. En sens inverse, 76 971 étudiants français étaient inscrits à l’étranger en 2006. Les principaux pays de destination sont le Royaume-Uni, la Belgique, l’Allemagne, les États-Unis, l’Espagne et la Suisse Ainsi parmi les propositions du rapport Attali (rapport de la Commission pour la libération de la croissance française, 2008), on peut noter :

Proposer à nos partenaires européens de multiplier par 10 le nombre de bénéficiaires du programme Erasmus et en étendre le champ d’application à toutes les formations relevant de l’université des métiers. (Décision 218).
Étendre les bourses de l’enseignement supérieur ainsi que l’offre de formations qualifiantes aux pays de la future Union méditerranéenne. (Décision 219).
Accueillir davantage d’étudiants étrangers en scolarité payante. (Décision 221).

 Réalités de la mobilité des étudiants africains

La mobilité des étudiants africains continue de croître. Un étudiant sur dix en mobilité internationale est-africain. Avec 458 302 étudiants en mobilité internationale diplomate en 2015, l’Afrique représente environ un étudiant mobile sur dix dans le monde, avec un taux de mobilité deux fois plus élevé que la moyenne mondiale. Une note de Campus France confirme ces statistiques tout en précisant que « cette mobilité d’un continent dynamique masque toutefois de grandes disparités entre les 53 pays concernés, dans l’ampleur des flux et les multiples raisons de la mobilité. Près d’un étudiant mobile africain sur 5 est originaire du Maghreb (18 %), et si l’on ajoute le Nigeria, le Cameroun, le Zimbabwe et le Kenya, ces 7 pays représentent la moitié de la mobilité du continent. La moitié des étudiants africains mobiles sont issus des pays où le français est pratiqué contre 45 % pour les pays anglophones. La langue natale joue un rôle important dans le choix de la destination d’études, et la francophonie attire une proportion inférieure de francophones à celle des anglophones attirée par les pays anglophones (61 % -68 %). » Les étudiants africains y représentent à eux seuls 43 % des étudiants accueillis en mobilité d’études dont la moitié originaire du Maghreb, avec une progression des effectifs désormais plus lente que pour les autres continents d’origine, conclut la note de Campus France. « Si les étudiants africains fréquentent plus encore que les autres étudiants internationaux les universités (78 %), ils sont de plus en plus nombreux à intégrer les écoles d’ingénieurs (5,4 %), les écoles de management (4,9 %) ou les autres écoles (spécialisées, artistiques, CPGE…).

 L’impact de la mobilité internationale sur les débuts de vie active

L’impact de la mobilité internationale pendant les études sur la carrière des diplômés peut être analysé d’après les deux enquêtes CHEERS et REFLEX, en comparant les personnes qui ont été mobiles pendant leurs études à celles qui ne l’ont pas été. Les données nous permettent de suivre les conséquences des choix possibles d’un point de vue social et biographique ainsi qu’en fonction des différents aspects des profils d’études. En outre, il faut noter que les étudiants mobiles ont été largement surestimés dans les filières de lettres et surestimés pour moins de la moitié dans les filières de l’éducation ainsi que de la santé et du bien-être ; tandis que les femmes sont sous-représentées. Les résultats de l’enquête REFLEX sur les diplômés confirment les résultats précédents, c’est-à-dire que la mobilité internationale pendant ou peu après les études ne semble pas améliorer les carrières professionnelles.

 Le recul de la valeur professionnelle des études à l’étranger ?

Cependant, toutes les informations disponibles indiquent que les nouveaux diplômés mobiles pendant leurs études mentionnent un recul de l’adéquation de leur expérience internationale au niveau professionnel par rapport aux cohortes d’étudiants qui ont séjourné à l’étranger avant eux. Il en est de même pour l’aspect général de l’emploi et du travail.

CONCLUSION

Globalement, l’acquisition de compétences et d’expériences internationales ainsi que le choix d’un emploi qui nécessite des compétences internationales et probablement une mobilité professionnelle à l’international sont en moyenne mieux reconnus que d’autres choix d’études et de carrières.

Documentation

Laisser un commentaire